Se sentir à la maison... qu'est-ce que ça veut dire pour toi?
Merci à mon amie Maeva qui fait partie des gens qui ont inspiré cette réflexion sur le « chez soi » et cette prise de conscience. Je suis aussi tombée sur un post qui parlait de l’importance du Feng-shui pour être bien dans son lieu de vie. Je crois totalement à tout ça, que les énergies doivent pouvoir circuler. Je crois aussi qu’il y a des lieux qui nous appellent et des lieux qui nous chassent, nous testent, nous font apprendre des choses et nous bouleversent. Je crois qu’il faut s’écouter soi avant toute chose, encore une fois, ne pas faire quelque chose parce que c’est la « norme ». Et je ne crois surtout pas au hasard… La maison ça représente le lieu où on se sent bien, on peut se détendre, on est en sécurité. Cosy, calme, chaleureux… ça devrait être ça, non ? Plus j’avance dans cette vie, plus je me rends compte que le besoin le plus important en ce moment pour moi et pour les gens que j’accompagne au niveau professionnel ou que je fréquente au niveau personnel c’est avant tout le sentiment de sécurité intérieure. Nous avons tous et toutes des couches et des couches de peurs et nous sommes dans des systèmes et des discours (médias, dirigeants, etc) visant à exacerber cela et à nous y maintenir. Les peurs bloquent nos rêves…nous freinent, nous empêchent d’être nous. Pour pouvoir vivre des moments de bonheur- et je parle bien de moments, car pour moi rien n’est permanent- il est essentiel de ne pas se laisser contrôler par les peurs. Alors pour moi, me sentir à la maison, ça veut dire ça, me sentir en sécurité intérieurement pour que l’extérieur n’ait pas d’impact, ou peu d’impact. J’ai voyagé, vécu à l’étranger, essayé de me stabiliser dans un lieu (Genève) qui n’était pas pour moi. J’ai essayé de mettre des racines quelque part pour faire comme tout le monde, rentrer dans des cases. Je n’étais pourtant pas chez moi. Puis j’ai eu une opportunité fabuleuse de vivre dans un magnifique chalet à la montagne. Je savais que je n’y ferais pas ma vie mais c’était le paradis, cela correspondait à tous mes besoins : près de la forêt, accessible mais isolé, avec une magnifique vibration de la Terre, faite pour moi. Je m’y sentais chez moi. Peut-être que c’était justement un peu trop confortable… Je suis là pour évoluer, c’est le choix de mon âme… Quelques années plus tard, la vie a donc fait que j’ai dû quitter ce lieu fabuleux. Un coup de pied aux fesses… bienveillant ? Haha Quand j’ai dû partir, étrangement, je n’ai ressenti aucune résistance, j’avais même plutôt envie de découvrir le nouveau chapitre. Je me suis installée ailleurs, avec grand enthousiasme. Et pourtant cela s’est avéré être un immense challenge, je me suis sentie seule comme jamais (et j’aime être seule, alors c’est peu dire), j’ai été secouée par des prises de conscience énormissimes et j’ai dû nettoyer des espaces sans comprendre pourquoi sur le moment ; en même temps j’ai ouvert des canaux de connexion à de nouvelles fréquences ; j’ai remis en question plein de croyances, j’ai été bouleversée ; cela m’a épuisée mais j’ai été amené à aller plus loin dans mes blessures pour activer ma puissance de femme. J’ai pris le temps d’intégrer tout ça. J’ai failli me forcer à rester, en me disant que le problème c’était moi (encore une croyance de merde) et que je n’avais qu’’à essayer encore un peu. Mais mon intuition et mes guides me disaient qu’il y avait autre chose à vivre, à explorer. J’avais appris la leçon des 12 ans à Genève haha. Donc une année ici ça suffisait. J’ai appris à me détendre dans cet inconfort et cette incertitude et je crois que j’ai vraiment grandi au niveau de ce sentiment de sécurité intérieure, pour être bien n’’importe où. Et je te parle en tant qu’hypersensible qui avait tendance à éviter certains lieux et personnes pour se préserver. Oui, on peut être hypersensible et détachée. Aujourd’hui j’ai quitté ce lieu de vie, je suis dans un lieu de vie temporaire et le 1er novembre je pars en Inde, un pays intense à tous les niveaux. J’ai mis un an et demi à répondre à cet appel, car j’étais bourrée de peurs justement. Aujourd’hui je me sens forte à l’intérieur. Ce lieu de vie très inconfortable c’était le cadeau déguisé, la préparation à ce voyage… wow… Ça ne veut pas dire que je ne vis pas d’émotions et que je n’ai plus de peurs, que je ne vais pas vivre des hauts et des bas profonds et intenses, mais je suis ok avec tout ce qui se passe, je me sens prête à l’accueillir pleinement, en totale confiance. Tout est juste. Cette phrase m’énerve et pourtant… elle est juste… haha On le voit après ; quand on se sent mal elle exaspère, je le sais bien. On ne voit pas toujours sur le moment le pourquoi de l’abysse et de la détresse. La foi c’est ça. C’est faire confiance que l’Univers a un plan pour toi et que c’est magique. Cela demande du courage, cela demande de se sentir à la maison à l’intérieur de son corps et de son cœur. Il y a plein de pratiques pour arriver à cela qui peuvent t’aider bien sûr, c’est un cheminement incroyable. Je suis là pour te soutenir si besoin évidemment. Bonne semaine à toi. PS : Je travaillerais en ligne depuis l’Inde, donc toujours disponible si tu as besoin d’un accompagnement individuel et bien sûr je fais confiance que je serais toujours inspirée à transmettre les futurs apprentissages depuis là-bas Si tu veux me voir avant de partir, les séances en nature sont encore possibles avec cette saison magique qu’est l’automne. Infos détaillées ici Et... je prépare un atelier sur l’enfant intérieur en présentiel le 22 octobre prochain 149 CHF – ou 129 CHF si tu t’inscris avant le 7 octobre minuit. 119 CHF si tu es abonné-e é à l'école quantique. Toutes les informations ici
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AuTEURJe laisse ici mes pensées, ce qui me traverse. L'écriture me permet d'accueillir et de libérer ce qui je sens en moi et autour de moi. Si dans le processus, cela peut aider autrui, c'est encore mieux :-) Archives
Juillet 2024
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