Foutons-nous la paix et foutons la paix aux autres

Aujourd’hui je voulais te parler du pouvoir de nos pensées, et du fait que nous sommes toutes et tous responsables du monde dans lequel nous vivons. Ce n'est pas pour nous culpabiliser, mais plutôt nous responsabiliser et nous inviter à plus de compassion, d'abord envers nous-même et également pour les autres.

Nous créons notre monde. Avec nos pensées, nos croyances, nos vibrations. Si le monde est en transition avec un désir d'élévation et de changement c'est bien grâce à cela. Quand nous changeons à l’intérieur, l’extérieur en profite. Il y a de plus en plus de personnes qui conscientisent leurs limitations pour les sublimer, qui viennent déconstruire leurs conditionnements, se repositionner, changer de vie, créer autre chose. C’est magnifique !
 
Mais cela veut dire aussi que s'il y a toujours beaucoup de violence, de conflits, d'abus, d'autoritarisme, de réseaux de pédocriminatilité, de viols, de manipulation et de corruption, nous sommes aussi en partie responsables.

Même si nous ne participons pas à cela, à chaque fois que nous nous auto-sabotons, nous nous critiquons, nous nous jugeons de manière négative, nous envoyons une vibration de violence.  
A chaque fois que nous critiquons l’autre, l’attaquons, le jugeons, même juste dans une pensée sans le verbaliser, nous créons de la violence...
L’idée que nous pouvons parvenir au non-jugement est belle, noble mais elle me paraît irréaliste. Nous sommes ancrés dans des schémas profonds. Et au lieu d’essayer d’être dans le non-jugement, il me semble important de reconnaître là où nous nous jugeons et où nous jugeons les autres, pour sentir de quelle mémoire, croyance ou blessure cela part. Car ça vient de quelque part, et si nous ne faisons pas le pas vers ça, nous n’allons pas pouvoir déconstruire complètement. Chaque expérience est un test pour évoluer.
 
Les suppositions néfastes, les commentaires déplaisants, que ce soit dans la réalité, sur les réseaux sociaux ou en pensée sont créatrices. Vomir sur l’autre plutôt que de se regarder en face… peut avoir des conséquences graves dans la matière. A nous d’en prendre conscience et de faire des choix différents. Il est important aussi de se positionner clairement en acceptant le point de vue de l’autre mais sans se laisser impacter par les attaques et disant clairement que ce n’est pas ok de se comporter de telle ou telle manière.
Réfléchissons avant de parler ou de répondre, sentons ce qui se passe en nous, ce qui est juste, à partir du cœur et non à partir de notre partie blessée.
Mon invitation est donc d’aller voir d’où ça vient, qu’est-ce que ça vient toucher en nous. Puis de choisir la compassion pour soi et pour l’autre, ou en tout cas la neutralité.
C’est-à-dire de respecter son chemin et le chemin de l’autre, même si nous sommes en désaccord ou sur des chemins différents voire littéralement opposés, de se foutre la paix.
 
On le voit aussi chez des personnes dites « éveillées » comme toi, moi… je m’inclus. Par exemple les critiques entre professionnels du développement sur les réseaux, ou encore l’idée que quelqu’un qui fait le choix de ne pas travailler sur lui est forcément « inférieur ». C’est quand même fou… Chacun son chemin… tout existe pour une bonne raison. Tout a sa place dans le monde et encore une fois ce n’est que par l’intérieur que les choses extérieures peuvent se résoudre.
 
Et nous pouvons toujours aller plus loin, accueillir sa pensée, sa blessure, et lui donner de l’amour et du pardon. Pour soi, pour l’autre, pour la situation.
Tu connais peut-être le mantra de Ho’oponopono que j’utilise beaucoup et qui peut s’appliquer à tout. Son corps, une relation, soi-même, une pensée, une situation passée, présente ou future :
L’idée est de dire je suis désolée pardon merci je t’aime avec la vibration de ces mots et de répéter pour nettoyer.  Teste, c’est puissant.
Si besoin d’aide pour ça, fais-moi signe.