Blessures et puissance de femmes

Il y a celles qui désirent être mères mais n’y parviennent pas,
Celles qui ont perdu un bébé,
Celles qui ont choisi d’avorter,
Celles qui ont des enfants mais ne se sentent pas à la hauteur,
Celles qui se rendent compte que ce n'est pas on leur a dit que ce serait...

Il y a tous ces non-dits sur la conception, la grossesse, la maternité.

Il y a celles qui sont alignées avec leur choix d’être mère ou pas
et qui pourtant, sont stigmatisées,

Celles qui ont choisi d’adopter,
Celles qui ne savent pas si elles veulent des enfants ou non,
Celles qui adorent être simplement tatas, marraines, ou rien,
Celles qui regrettent,
Celles qui assument.

Il y a celles qui font une fausse couche et sont de retour au travail le lendemain, devant faire comme si de rien n’était.

Il y a celles qui ne font jamais le deuil, car ce n’est pas permis, ou parce qu’on ne doit ou ne peut pas en parler.
 
Il y a celles qui se font violer, agressées, tapées et qui n’en parlent jamais.
Il y a celles qui mettent un enfant au monde des suites d’un viol mais qui le gardent pour elles.
 
Il y a celles qui savent que leur mère a vécu quelque chose comme ça aussi.
Et celles qui ne savent pas, parce qu’on n’en parle pas.
Et peut-être que leur grand-mère l’a vécu aussi ? Qui sait ?
 
Il y a celles qui surmontent et celles qui font semblant de surmonter.
Il y a celles qui acceptent d’en parler, d’aller voir la douleur et de la sublimer.
 
Il y a celles qui se sentent honteuses, coupables, blessées, déçues, en colère.
D’une manière ou d’une autre il y a une blessure quelque part, un véritable traumatisme souvent très handicapant à plusieurs niveaux, car il est enfoui quelque part dans ce corps et il bloque plein de choses inconsciemment,
puisqu' il bloque la circulation de la vie et de l’énergie.

Alors, et si on en parlait justement ?

Et si on acceptait qu’il y a une source de souffrance, sans juger cette souffrance, en l’accueillant, en la validant.
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Chacune a un désir différent, une sensibilité différente.
Peu importe, ce que chacune ressent, est juste puisque c’est ce qu’elle ressent.
Et puis une fois admis qu’il y a souffrance, blessure, alors on envoie de l’amour, on se pardonne et la vie reprend ses droits, la puissance aussi.
 
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Libération des mémoires cellulaires et traumatismes pour toi et toute ta lignée. Travail au niveau de l’âme en passant par le corps.
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