Femme, Tu es le feu, l’eau, la terre, l’air, l’éther. Au centre du monde, tu donnes la vie. Remplie de courage, tu braves les tempêtes, Armée de patience, tu navigues de ton mieux, selon ce que le vent t’amène. Connectée au ciel, tu amènes la lumière sur la planète. Nourrie par le soleil, tu suis la joie. Par toutes les émotions, tu te laisses traverser, Telle la nature qui accueille les saisons. En te reliant à la beauté, ton cœur s’ouvre. Par ta présence tu partages les couleurs et le mouvement du vivant. Tu reconnais l’amour partout, en toi et en toute chose. Parfois tu ris et de ta bouche jaillit une vague de légèreté. Parfois tu pleures et de tes yeux se propage une pluie de vulnérabilité. Tes éclairs de colère t’aident à poser tes limites pour oser être toi entièrement. Quand la peur t’inonde, tu te rappelles la foi et la résilience de la nature, Tu te relies à ta puissance et au soutien du cosmos et de tes sœur-cières. Avant d’agir ou de réagir, tu écoutes les chuchotements de ton âme. Guidée par ton intuition, ton ressenti te permet de faire les choix justes pour toi. Tu reconnais le miracle de ton corps, tu en prends soin ; Tu déploies ta sensualité avec douceur et magie, Tu vibres l’amour et la conscience. Tu ne t’accroches à rien, tu es, tout simplement. Tu es le feu, l’eau, la terre, l’air, l’éther. Photo extraite de l'oracle: nature's whisper de Angela Hartfield et Josephine Wall Restants :
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Quelle est ta vision de la mort ? Crois-tu que ce soit la fin, ou simplement un cycle parmi d’autres ? Et dans tous les cas, vis-tu vraiment ou es-tu en mode survie ?
Personnellement quand je regarde la nature et les cycles, je ne crois pas que la mort soit une fin. Ce matin j’étais en forêt et je regardais le bois mort. J’y vois toujours des champignons et aujourd’hui j’ai découvert quelque chose que je n’avais jamais vu avant. Des filaments blancs comme des anges. Au début j’ai cru que c’était de la neige, du gel, mais cela ressemblait plus à un champignon. En faisant un peu de recherche j’ai découvert qu’il s’agit de « cheveux de glace ». Un champignon « Exidiopsis effusa » serait à l’origine de ce phénomène, assez rare et différent du givre. « Celui-ci se produit lorsque de l'eau est prise dans des pores à la surface desquels il gèle. Il se forme de la glace qui aspire davantage d'eau des pores, laquelle se cristallise et se solidarise à l'embryon du cheveu qui continue ainsi à croître à partir de sa base. » Source: https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/un-champignon-est-a-l-origine-des-cheveux-de-glace/292914 En tout cas il y avait là quelque chose qui s’était créé à partir d’un élément mort: autrement dit, de la vie qui vient de la mort... J’ai trouvé cela tellement beau et cela m’a fait réfléchir à notre rapport à la mortalité. Le bois mort joue un rôle essentiel pour la survie de la forêt. Il est la preuve que l’écosystème est en bonne santé. Il a des fonctions multiples ; entre autres, le bois mort favorise la diversité (des lichens, des champignons, des insectes, etc). De nombreuses espèces animales l’utilisent comme abris, et les résineux poussent et se régénèrent à partir de souches. En tant qu’être humain, nous sommes souvent déconnectés des cycles naturels. Pourtant, les énergies de novembre nous invitent aussi à regarder la notion de mort de près. L’automne, la fin de l’année, les arbres qui finissent de perdre leurs feuilles, la durée de lumière du jour qui est de plus en plus réduite, etc. Il s’agit bien d’une invitation à ralentir, à rentrer à l’intérieur de soi et à observer ce qu’on peut laisser mourir. Mais parler de la mort, l'évoquer, l'intégrer à notre vie semble compliqué en occident. Notre rapport à la mort est devenu très rigide. Ce serait la fin ? La fin de quoi ? La fin du corps physique ? Mais même cela, nous l’avons éloigné de nous. Il y a peu de rituels pour célébrer la mort ; nous avons mis les personnes âgées dans des maisons à part, où on leur rend visite de temps en temps mais on évite de penser au vieillissement au quotidien. Quand un proche meurt, cela ne prend que quelques heures avant que son corps soit transporté en dehors de notre maison. Nous ne veillons plus les morts chez nous. Nous sommes rarement face à des cadavres. C’est comme si c’était quelque chose de toujours lointain, diffus, d’une autre réalité (un peu comme le changement climatique…) jusqu’à ce que cela vienne nous toucher. Quelqu’un dans notre cercle qui meurt, soudainement ou après une maladie, qui nous rappelle que nous sommes mortels. Mais ce n’est pas parce que nous savons que nous sommes mortels que nous semblons changer quoi que ce soit à notre comportement. Cette phrase « il faut profiter de la vie car on n’en a qu’une ! » me fait souvent rire. Nous savons tous que nous allons mourir, que ça peut arriver n’importe quand, et pourtant quand on regarde comment on vit, on se dit qu’on est loin d’avoir intégré cela. Combien d’entre nous sont malheureux ; combien se trainent pour se lever le matin ; combien se sentent seul.es mais n’osent pas aller vers les autres ; combien d’entre nous sont en mode survie plutôt que vie ; combien ont éteint les sources de plaisir et se concentrent sur le boulot, les biens matériels et le dodo; combien d’entre nous se sentent vides à l’intérieur ? Nous aurions pu penser que le Covid nous ramènerait à l’essentiel : l’amour, la beauté, la simplicité, le lien, la nature, notre âme. Certainement pour certains… et pourtant dans ce qu’on nous montre, il y a toujours cette mort planante qui nous est brandie comme le danger permanent et dont il faudrait absolument se protéger, mais au fond nous continuons comme avant...? Finalement j’observe un manque de réflexion, de véritable questionnement et changement. Pas partout bien sûr… Mais je me dis que penser que la mort est une fin n’a finalement que très peu d’impact sur comment nous vivons. Personnellement je ne crois pas que la mort soit une fin. Je crois profondément à la vie de l’âme, de l’énergie, de notre essence qui continue son chemin après la mort du corps physique. C’est ma perception, elle m’aide aussi bien sûr à ne pas avoir peur de ce moment tout en en profitant de cette vie dans ce monde physique pour explorer mes sens. Car quand on est énergie, on n’a plus la faculté de toucher, sentir, goûter, etc. Alors cette incarnation humaine je la prends comme un cadeau justement. Chaque jour il y a quelque chose à découvrir, à expérimenter, les belles choses et les choses plus compliquées. Et je m’amuse avec ça. Et toi ? Quelle vie souhaites-tu ? Qu’est-ce que la mort pour toi ? Recherche d’équilibre et contentement
Parfois j’ai l’impression que nous avons une vision de l’équilibre erronée, comme si l’équilibre était un but, un point figé à atteindre et sur lequel rester. Pour moi l’équilibre c’est apprendre à jongler avec le déséquilibre… les hauts et les bas… chercher constamment le curseur juste pour soi. Je vois beaucoup de gens dans la lutte et la colère, je le suis aussi parfois. Je vois beaucoup de gens résignés et désespérés, je le suis aussi parfois. Je vois beaucoup de gens confus, perdus, et dans la peur, je le suis aussi parfois. Pourtant, une autre voie est possible : celle qui est accepte ce qui est, se laisse traverser, observe et continue d’incarner une action basée sur l’amour de soi et des autres. Telle la nature, qui se laisse traverser par la pluie comme par le soleil, par le vent, le feu, le froid, la glace, la neige. Et qui retrouve toujours son équilibre, qui renaît de ses cendres ; sans juger, sans lutter, sans essayer. Elle est tout simplement. Pour moi le contentement c’est ça : se réjouir des belles choses, et voir les difficultés comme une source d’apprentissage à être encore plus dans la présence. Travailler sur ce que je peux impacter ou changer, et laisse le reste exister tel qu’il est. La colère, la tristesse et la peur nous invite à regarder en nous nos besoins, et à agir sur cela, car nous ne pouvons pas changer l’environnement extérieur ni les autres ; nous ne pouvons que changer notre intérieur et ainsi cela fera des vagues. Nous sommes donc invités à nous relier à notre lumière, à nous écouter, à briller mais sans attendre quoi que ce soit en retour… Je ne dis pas que c’est facile bien sûr, c’est un processus. Si tu as besoin d’aide, fais-toi accompagner. L’accompagnement ce n’est pas la preuve d’une faiblesse, au contraire c’est un acte de courage, car cela veut dire que tu es prêt-e à te remettre en question et vraiment aller voir au fond de toi. Tout seul on ne va jamais aussi loin, car une partie de nous refuse inconsciemment d’aller voir ce qui est le plus noir. Se faire accompagner c’est un acte d’amour envers soi et les autres. |
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AuTEURJe laisse ici mes pensées, ce qui me traverse. L'écriture me permet d'accueillir et de libérer ce qui je sens en moi et autour de moi. Si dans le processus, cela peut aider autrui, c'est encore mieux :-) Archives
Juillet 2024
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