L’évolution intérieure ne peut pas se faire sans passer par le corps.

Oui tu peux coacher ton mental et le mettre à ton service.

Oui tu peux travailler plein de choses avec la tête et le cerveau rationnel.

C’est un bon début, mais nous sommes bien plus que cela.

Nous sommes énergie et l’énergie englobe le mental, les émotions, et le corps (physique et énergétique).

Donc à un moment cela ne suffit pas d’utiliser seulement sa tête pour travailler sur soi. C’est limité. On ne va pas au bout des choses.

Tu es venu-e ici pour vivre une expérience dans un corps physique.
La spiritualité ancrée c’est vivre ça pleinement.
Si tu cherches à t’échapper de ton corps parce qu’il te fait mal ou ne te plait pas, tu passes à côté de l’expérience. 
Si tu n’aimes pas ton corps… si tu t’en dissocies, tu t’en sépares, tu lui en veux… tu crées encore plus de batailles intérieures et de mal-être, car tu luttes contre toi-même.

Ton corps est à ton service, toujours, il cherche à t’aider, même quand tu es en souffrance, et d’ailleurs surtout quand tu es en souffrance.
Et ce n’est qu’en allant dans cette souffrance que tu vas pouvoir entendre et transformer les choses ; or nous avons tendance à vouloir sortir de la souffrance en l’évitant, ou en s’énervant contre elle et donc contre notre corps.

En anglais on dit : "the only way out is in" (ou through). La seule façon d’en sortir est d’aller dedans (ou à travers).

Notre corps n’est pas juste une enveloppe. Elle est le véhicule qu’utilise l’âme pour nous parler. L’âme est à la fois contenue dans le corps, et autour du corps, elle n’en est pas séparée pendant cette incarnation.
Le corps contient toutes les informations, mémoires et te les transmet sans arrêt, non seulement par des sensations mais aussi, quand on prend le temps de rester avec lui, avec des visions, des clair-ressentis, des messages transmis autrement, etc.

Aller dans le corps permet entre autres :
-de devenir plus conscient de ses émotions et d’être à leur écoute
-de se connecter au sentiment d’appartenance, en étant plus connecté au monde extérieur avec ses sens, et en ressentant ce qui se passe à l’intérieur pendant chaque expérience
-de faire remonter les différentes couches de traumatismes pour les libérer et s’apporter de l’amour
-d'être plus présent à soi, à la vie et aux autres
-de savoir poser ses limites, s’affirmer, demander.
-d'être plus en lien avec l’Univers et la Terre
Bref de se relier au vivant, d'être vraiment en vie!


Ton corps contient tout de l’univers. Toutes les réponses à tes questions. Il te fait sentir quand ce qui se passe te fait du bien ou non, il t’aide à prendre des décisions, quand tu sens que c’est juste ou non pour toi, il te montre tes blessures et tes ombres, là où tu as besoin de travailler des choses.
C’est là où tu aimes le moins ton corps et tes douleurs, que tu as le plus besoin d’amener de l’attention.


Et je sais que ce n’est pas facile car on nous a appris et on nous apprend encore tout le contraire.
Nous sommes les rois de la fuite et de l’évitement, de la distraction.

Et il y a aussi les connotations que l’on met sur le corps :
-Le corps c’est mal, le corps c’est sale, le corps c’est pêché. Même si tu n’es pas croyant, dans notre inconscient collectif il y a un lien coupable au corps.

-Ensuite il y a les critères de la beauté. La beauté, je te le rappelle c’est subjectif. Il y aura toujours des gens pour trouver beau quelque chose et d’autres pour dire que c’est moche.
Alors j’ai une grande nouvelle : tu es à la fois beau/belle et moche… et oui
L’important c’est l’amour que tu vibres pour toi et ton corps, c’est ça qui va faire que tu vas être en bonne santé et beau/belle.

-La peur est aussi omniprésente : la menace vient autant de l’intérieur que de l’extérieur.

-la normalisation des douleurs : c’est normal d’avoir mal à la tête, au dos, etc. On s’habitue, on prend un cachet et hop c’est fini. Sauf qu’on n’a pas traité la cause… et donc ça va revenir et aller de pire en pire.

Ce sont des programmations, des conditionnements. Quand on prend conscience de ça, alors on peut commencer à le changer. Il y a tout un réapprentissage à faire.

Et ça commence par se poser des questions:
-Comment regardes-tu ton corps ?
-Es-tu en lien avec au quotidien ?
-Par le regard, le toucher, la parole ?
-Que penses-tu de ton corps ?
-Quelles pensées lui exprimes-tu ?
-Es-tu en amour, en posture d’écoute, d’attention, de curiosité bienveillante ?
-Où es-tu énervé, en colère, en haine contre lui ?
-Te sens-tu en sécurité dans ton corps ?

Rien ne sert non plus de forcer les choses, d’abord on constate où en est, ensuite on commence à transformer un pas après l’autre.

Attention aux affirmations trop positives « j’aime tout mon corps, etc. »
Choisis plutôt:  "j’apprends à l’aimer, je m’aime un peu plus chaque jour, etc."

Au lieu de..             
Se regarder dans la glace à la recherche des imperfections
Etre tellement déconnecté de son corps qu’on s’est habitué à une douleur
Dès qu’on a une douleur, prendre un cachet pour que ça passe
S’énerver contre son corps parce qu’il est fatigué, malade, douloureux
Valider comme vérité absolue la vision du corps qu’on nous a transmise
​
Fais plutôt ça
Se regarder dans les yeux, se sourire et se donner un compliment
Faire régulièrement des scans corporels pour observer ses sensations
Accueillir tous ses ressentis, aller dans la douleur, rester avec.
Parler à son corps avec bienveillance, lui demander ce qui se passe, de quoi il a besoin
Conscientiser ses conditionnements sur le corps pour en sortir


​