MON PARCOURS, mon histoire
1) Dans le fichier PDF tu trouves un résumé de mes compétences, mon expérience professionnelle et mes formations en mode CV.
2) Dans le texte ci-dessous, je te raconte ma vision de mes vécus dans cette incarnation jusqu'ici.
3) Au bas de la page, une interview au format podcast
2) Dans le texte ci-dessous, je te raconte ma vision de mes vécus dans cette incarnation jusqu'ici.
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Née en 1978, je suis une enfant hypersensible; je deviens très vite une éponge émotionnelle et énergétique pour mon entourage. J’ai aussi des visions (anges, guides, personnes décédées).
J’ai choisi une incarnation dans une famille cartésienne avec des parents qui sont athées et ont rompu avec toute forme de croyances religieuses ou spirituelles. Je comprends rapidement que je dois cacher mes perceptions extrasensorielles, pour “survivre” et me protéger. Je deviens un caméléon qui observe son environnement et s’adapte, pour rentrer dans les cases et se fondre dans son environnement. A l'intérieur c'est déjà l'apocalypse.
Ce qui ce montre à l'extérieur: des terreurs nocturnes et des crises d'asthme. J'étouffe...
En 1985, à 6 ans et demi, je perds mon meilleur ami qui meurt subitement dans un accident. Ce traumatisme ne remonte à la surface que quand j’ai 29 ans. Grâce à un travail thérapeutique je comprends l’impact sur mes relations (blessure d’abandon et d’injustice). Au fil du temps et des mes connexions à la médiumnité et au monde invisible, je réalise peu à peu l’importance de notre lien d’âme à âme et l’équipe que nous formons. C’est lui qui m’ouvre les accès pour faire les ponts entre les dimensions.
Entre 1985 et 2006
Je vis des montagnes russes et j’alterne entre joie, tristesse et colère. Parfois ces émotions m’appartiennent et parfois pas, mais je ne le sais pas. Je vis dissociée, à côté de mes pompes car je me suis sur-adaptée à ce monde.
Intérieurement hypersensible et très anxieuse, je n'exprime pas mes émotions sauf quand ça déborde. On me dit "capricieuse et colérique".
C'est mon corps qui va exprimer mon mal-être mais je suis incapable de comprendre ses messages à l'époque: à 10 ans j’ai déjà des problèmes de genou et de scoliose qu'on met sur le dos la croissance… En revisitant cela plus tard, il est clair que les bases étaient émotionnelles.
J'ai aussi régulièrement des angines et à 15 ans je finis par me faire enlever les amygdales. Là encore, cette sensibilité est simplement le chakra de la gorge qui est complètement bloqué à cause de mon incapacité à exprimer mes émotions et mes besoins.
Jusqu’à mes 20 ans j’enchaîne des épisodes dépressifs non diagnostiqués, je fais de mon mieux pour tenir avec mes hauts et mes bas et mes émotions qui débordent…
J’ai plein d’addictions: les livres, l’alcool et les fêtes, les voyages, le sport. Je “survis” à mes années d’études, en France et à l’étranger, en voulant être parfaite, en étant jamais satisfaite, en ne me sentant jamais à la hauteur, même si il y a des bons moments; même si je sais très bien cacher mes problèmes et m’adapter, au fond de moi la tristesse est toujours omniprésente.
En 1999, à 21 ans, je débute une carrière dans le domaine de la formation des langues, qui me permet de voyager, de vivre dans différents pays et d'aller à la rencontre d'êtres humains d'horizons culturels et niveaux socio-économiques très différents. Je réalise que la diversité est une grande richesse sur notre planète! J’ai le sens de l’aventure, je suis curieuse et j'aime m'enrichir de tout ça mais il est évident qu'une partie de moi est clairement dans la fuite! Mais on sait qu'on ne peut pas fuir ses problèmes, ils nous rattrappent toujours... Je me cherche, je me perds. Je m’adapte tellement aux autres que je ne sais pas qui je suis. Je suis en état de dissociation.
En 2007, à 29 ans, je fais un énorme burn-out. Conditionnée par la société et l'idée que pour réussir, il faut "grimper les échelons", je me tourne vers le management d'école de langues. Je ne me connais pas, je ne sais pas poser mes limites, je cherche toujours à rentrer dans les cases, à plaire aux autres, à être parfaite. Evidemment ça ne fonctionne pas. A ma vulnérabilité et ma sur-empathie, s'ajoute un chef qui n’a pas clairement défini les rôles de chacun, et une collègue qui fait du mobbing car elle pense que je vais lui prendre son travail...
Petit à petit, mon monde s’écroule... Je touche le fond.
Le terme burn-out, en 2007-2008, est encore peu utilisé. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Mon médecin ne comprend pas non plus. Je perds 15 kilos en 6 mois. ’ai des douleurs atroces dans le dos. On pense que j’ai un cancer. Je fais une multitude d’examens médicaux. Rien n'apparait. Je commence une psychothérapie. Je n’arrive pas à parler. Mes émotions sont littéralement bloquées dans mes intestins et ma gorge. Je souffre d’un côlon irritable. Je fais des crises de panique. Cela dure longtemps. Je continue d'aller au travail. C’est de plus en plus difficile.
Mais je veux tenir, prouver que je suis capable. Puis un jour je ne peux plus me lever, je suis paralysée par mon dos. Je ne retourne pas au travail. Mon âme dit stop depuis longtemps et c’est à travers mon corps qu'elle me montre que ce n'est plus possible. Mon burn-out se transforme en dépression.
Cette dépression on peut aussi l’appeler “nuit noire de l’âme”, j’ai eu envie de mourir, de disparaitre, j’ai cru que je ne m’en sortirais jamais. J'avais tellement honte. Des années plus tard je comprendrai que c'était un cadeau. Mon âme m’a fait tomber dans les abîmes pour que je puisse me retrouver et retrouver mon chemin. Merci!
En 2009, je découvre la méditation de pleine conscience; je suis curieuse, j’aime apprendre. Je cherche d’autres méthodes de méditation. Je découvre des formes plus énergétiques, l’hypnose, la visualisation et le Reiki. Mon éducation cartésienne me rattrape mais malgré mon scepticisme, j’avance dans cette voie car je constate qu'elle me fait du bien.
Je redécouvre la puissance de mon troisième oeil et mes visions. Je redeviens moi, même si le chemin est long et que je me cache encore. Je reprends un emploi dans une université, un environnement moins toxique, avec de chouettes collègues; je me connais mieux, je crois plus en moi. J'arrive à m’affirmer, je commence à apprendre à dire non et mettre mes limites.
En parallèle, je me forme à plein d’outils différents, certains plutôt classiques et rationnels comme le coaching et la PNL, d'autres plus "perchés" ou "énergétiques", d’abord pour moi; mais je comprends que tout ce que vis, les obstacles et le challenges, sont là pour que je les sublime, que j’apprenne, et pour que je partage et retransmette mes apprentissages.
C’est un vrai plaisir pour moi. Nous pouvons apprendre à travers des formations bien entendu, mais aussi chaque jour, avec chaque expérience, quand on y met la conscience.
En 2011 je commence à utiliser mes formations de coaching au sein d’associations qui oeuvrent dans le domaine de la réinsertion professionelle ou transition de carrière. Je commence à travailler avec des gens qui sont dans des situations très précaires et ont vécu de gros traumatismes (abus, guerres, viols, déplacement, etc.)
En 2013, en parallèle, j’ouvre mon entreprise, car j’ai envie d’aller plus loin avec l’accompagnement, d’être libre d’utiliser les outils qui me parlent, et d’utiliser mes visions et mes clair-sens, les méditations, et la sylvothérapie.
En 2016, je me mets complètement à mon compte. Mon activité et mes services évoluent constamment avec moi. Ce chemin n’est pas linéaire.
En 2018, un voyage en Inde de 15 jours me bouleverse; mes capacités de canalisation s'affinent. De retour en Suisse, j'étouffe; je quitte Genève où je vis depuis 12 ans pour la montagne et la forêt. Je décide de ne plus voyager et de m'ancrer dans la présence et le lieu de vie paradisiaque qui m'a été amené par l'Univers.
En 2020, notre chemin sur Terre nous amène une épreuve initiatique collective: le Covid. La division et la séparation me sont insupportables. Comme tout le monde à un moment je me fais happée par tout ça, je participe à ce jeu d'oppositions extrêmes. Je vis un stress intense.
Alors je me retire de plus en plus dans la nature car pour moi c’est un appel à s’arrêter et à faire un gros travail sur mes ombres et celles du collectif.
Mes pratiques en forêt s’affinent, Je développe d’autres perceptions. Les esprits de la nature me parlent de plus en plus. En allant faire un atelier, je réalise que je pratique le chamanisme de manière intuitive. Je décide de me plonger dans une formation en herboristerie vibratoire. La nature est notre sanctuaire. Beaucoup de personnes en recherche de sens et de nature me sont envoyées. Le Covid est en fait un cadeau entrainant une nouvelle vague d’éveil… Merci!
Le monde vit une transition accélérée, et moi aussi j'évolue. Je sens l'appel de simplifier ce que je propose encore plus. Je suis aussi convaincue que le moment est venu d'incarner complètement notre spiritualité et d'utiliser nos différences comme une force.
En avril 2022, lors d’un bain sonore, j’entends l’appel de mes guides. "Tu dois retourner en Inde, il est temps."
Mon mental refuse. Je ne veux pas voyager, pour des raisons éthiques et aussi parce que je vis au paradis, dans la forêt, j’ai trouvé mon sanctuaire… J’ai toutes sortes d’excuses et de raisons…"ce sera trop intense, trop sale, bruyant, je ne vais jamais revenir, je ne serai plus la même personne, etc."
En juillet 2022, je suis éjectée de mon paradis. Je me retrouve dans un lieu de vie qui ne me convient absolument pas, c'est très inconfortable. Je découvre qu’on me demande de plus utiliser mes compétences en nettoyage de lieux, passages d’âmes, en lien avec la Terre, les esprits des arbres et des plantes. Je le fais avec résistance. Je ne comprends pas tout.
Mon meilleur ami mort en 1985 devient officiellement mon partenaire d’une autre dimension, mon co-équipier, mon ange gardien, mon soutien. Il l’a toujours été mais je ne le sentais pas toujours et surtout ce décès était plus une source de souffrance que de soutien. Notre relation se transforme. Tout ceci me préparait en fait à mon voyage en Inde, même si je ne le savais pas.
En septembre 2023, après une année d’inconfort et de travail sur mes résistances à faire confiance à la guidance de mon âme, à l’appel de mes guides, après avoir déconstruit mes excuses, je prends mon billet pour l’Inde.
Une énergie incroyable se met en place et je ne suis pas encore partie... Mon coeur sourit, mon âme danse.
Il me reste 2 mois en Suisse avant de m’envoler, mais quelque chose a déjà changé. L’esprit d’aventure? L’ouverture du coeur?
En novembre 2023, j’y suis. De manière étonnante, je me sens à la maison…. Je me laisse porter par les rencontres, par ce que mon âme me montre. C’est intense. Ce n’est pas toujours agréable. Mais c’est grand, c’est fort, c’est beau. Plus j’accepte de m’abandonner à la guidance de mon âme, plus les synchronicités et les cadeaux sont époustouflants. Je rencontre des âmes soeurs. Je reconnecte à des vies antérieures. Je récupère des bouts de moi.
La Terre mère me demande aussi du soutien pour purifier des lieux, aider à amener l'énergie de pardon et de compassion dans divers endroits et auprès de diverses personnes en vie ou des âmes errantes, victimes de conflits, ou de catastrophes naturelles. Je réponds à l’appel même si mon mental se demande “pourquoi moi?...c’est bizarre.”
Ma foi grandit. Je découvre encore d’autres outils, d’autres guides, d’autres enseignants, d’autres perceptions et d’autres manières de vivre. Je continue de déconstruire...et de désapprendre.
En mars 2024, je rentre en Suisse. J'essaie d'intégrer et d'appliquer ce que j'ai appris en Inde, même si ce n'est pas évident ici: lâcher un peu plus le besoin de contrôle, sentir que je suis en sécurité où que j'aille, à vivre plus dans le présent et à moins planifier, avancer le coeur ouvert.
L'Europe a plus d'égrégores de peur et de contrôle et moins de foi. Je suis là pour ancrer ça; je réconcilie peu à peu ce qui ce joue à l'intérieur de moi, pour l'offrir au monde.
Je sais que je suis ici pour enseigner, accompagner, éveiller, transmuter, etc. Je suis appelée à faire des ponts entre l’Europe et l’Inde et à travailler plus avec l’énergie de la mère divine, la Source et la Terre-Mère. Mon coeur s’est ouvert en grand. Mon approche s'oriente de plus en plus vers cela, aider Gaïa en guérissant nos coeurs. L'ouverture du coeur est la clé pour incarner notre partie divine, mais nos peurs prennent souvent le dessus.
A nous d’oser! A nous d’être courageux!
Et toi, qui es-tu? Qu’est-ce qui résonne dans ce texte? Réponds à ce questionnaire pour m’en dire plus!
J’ai choisi une incarnation dans une famille cartésienne avec des parents qui sont athées et ont rompu avec toute forme de croyances religieuses ou spirituelles. Je comprends rapidement que je dois cacher mes perceptions extrasensorielles, pour “survivre” et me protéger. Je deviens un caméléon qui observe son environnement et s’adapte, pour rentrer dans les cases et se fondre dans son environnement. A l'intérieur c'est déjà l'apocalypse.
Ce qui ce montre à l'extérieur: des terreurs nocturnes et des crises d'asthme. J'étouffe...
En 1985, à 6 ans et demi, je perds mon meilleur ami qui meurt subitement dans un accident. Ce traumatisme ne remonte à la surface que quand j’ai 29 ans. Grâce à un travail thérapeutique je comprends l’impact sur mes relations (blessure d’abandon et d’injustice). Au fil du temps et des mes connexions à la médiumnité et au monde invisible, je réalise peu à peu l’importance de notre lien d’âme à âme et l’équipe que nous formons. C’est lui qui m’ouvre les accès pour faire les ponts entre les dimensions.
Entre 1985 et 2006
Je vis des montagnes russes et j’alterne entre joie, tristesse et colère. Parfois ces émotions m’appartiennent et parfois pas, mais je ne le sais pas. Je vis dissociée, à côté de mes pompes car je me suis sur-adaptée à ce monde.
Intérieurement hypersensible et très anxieuse, je n'exprime pas mes émotions sauf quand ça déborde. On me dit "capricieuse et colérique".
C'est mon corps qui va exprimer mon mal-être mais je suis incapable de comprendre ses messages à l'époque: à 10 ans j’ai déjà des problèmes de genou et de scoliose qu'on met sur le dos la croissance… En revisitant cela plus tard, il est clair que les bases étaient émotionnelles.
J'ai aussi régulièrement des angines et à 15 ans je finis par me faire enlever les amygdales. Là encore, cette sensibilité est simplement le chakra de la gorge qui est complètement bloqué à cause de mon incapacité à exprimer mes émotions et mes besoins.
Jusqu’à mes 20 ans j’enchaîne des épisodes dépressifs non diagnostiqués, je fais de mon mieux pour tenir avec mes hauts et mes bas et mes émotions qui débordent…
J’ai plein d’addictions: les livres, l’alcool et les fêtes, les voyages, le sport. Je “survis” à mes années d’études, en France et à l’étranger, en voulant être parfaite, en étant jamais satisfaite, en ne me sentant jamais à la hauteur, même si il y a des bons moments; même si je sais très bien cacher mes problèmes et m’adapter, au fond de moi la tristesse est toujours omniprésente.
En 1999, à 21 ans, je débute une carrière dans le domaine de la formation des langues, qui me permet de voyager, de vivre dans différents pays et d'aller à la rencontre d'êtres humains d'horizons culturels et niveaux socio-économiques très différents. Je réalise que la diversité est une grande richesse sur notre planète! J’ai le sens de l’aventure, je suis curieuse et j'aime m'enrichir de tout ça mais il est évident qu'une partie de moi est clairement dans la fuite! Mais on sait qu'on ne peut pas fuir ses problèmes, ils nous rattrappent toujours... Je me cherche, je me perds. Je m’adapte tellement aux autres que je ne sais pas qui je suis. Je suis en état de dissociation.
En 2007, à 29 ans, je fais un énorme burn-out. Conditionnée par la société et l'idée que pour réussir, il faut "grimper les échelons", je me tourne vers le management d'école de langues. Je ne me connais pas, je ne sais pas poser mes limites, je cherche toujours à rentrer dans les cases, à plaire aux autres, à être parfaite. Evidemment ça ne fonctionne pas. A ma vulnérabilité et ma sur-empathie, s'ajoute un chef qui n’a pas clairement défini les rôles de chacun, et une collègue qui fait du mobbing car elle pense que je vais lui prendre son travail...
Petit à petit, mon monde s’écroule... Je touche le fond.
Le terme burn-out, en 2007-2008, est encore peu utilisé. Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Mon médecin ne comprend pas non plus. Je perds 15 kilos en 6 mois. ’ai des douleurs atroces dans le dos. On pense que j’ai un cancer. Je fais une multitude d’examens médicaux. Rien n'apparait. Je commence une psychothérapie. Je n’arrive pas à parler. Mes émotions sont littéralement bloquées dans mes intestins et ma gorge. Je souffre d’un côlon irritable. Je fais des crises de panique. Cela dure longtemps. Je continue d'aller au travail. C’est de plus en plus difficile.
Mais je veux tenir, prouver que je suis capable. Puis un jour je ne peux plus me lever, je suis paralysée par mon dos. Je ne retourne pas au travail. Mon âme dit stop depuis longtemps et c’est à travers mon corps qu'elle me montre que ce n'est plus possible. Mon burn-out se transforme en dépression.
Cette dépression on peut aussi l’appeler “nuit noire de l’âme”, j’ai eu envie de mourir, de disparaitre, j’ai cru que je ne m’en sortirais jamais. J'avais tellement honte. Des années plus tard je comprendrai que c'était un cadeau. Mon âme m’a fait tomber dans les abîmes pour que je puisse me retrouver et retrouver mon chemin. Merci!
En 2009, je découvre la méditation de pleine conscience; je suis curieuse, j’aime apprendre. Je cherche d’autres méthodes de méditation. Je découvre des formes plus énergétiques, l’hypnose, la visualisation et le Reiki. Mon éducation cartésienne me rattrape mais malgré mon scepticisme, j’avance dans cette voie car je constate qu'elle me fait du bien.
Je redécouvre la puissance de mon troisième oeil et mes visions. Je redeviens moi, même si le chemin est long et que je me cache encore. Je reprends un emploi dans une université, un environnement moins toxique, avec de chouettes collègues; je me connais mieux, je crois plus en moi. J'arrive à m’affirmer, je commence à apprendre à dire non et mettre mes limites.
En parallèle, je me forme à plein d’outils différents, certains plutôt classiques et rationnels comme le coaching et la PNL, d'autres plus "perchés" ou "énergétiques", d’abord pour moi; mais je comprends que tout ce que vis, les obstacles et le challenges, sont là pour que je les sublime, que j’apprenne, et pour que je partage et retransmette mes apprentissages.
C’est un vrai plaisir pour moi. Nous pouvons apprendre à travers des formations bien entendu, mais aussi chaque jour, avec chaque expérience, quand on y met la conscience.
En 2011 je commence à utiliser mes formations de coaching au sein d’associations qui oeuvrent dans le domaine de la réinsertion professionelle ou transition de carrière. Je commence à travailler avec des gens qui sont dans des situations très précaires et ont vécu de gros traumatismes (abus, guerres, viols, déplacement, etc.)
En 2013, en parallèle, j’ouvre mon entreprise, car j’ai envie d’aller plus loin avec l’accompagnement, d’être libre d’utiliser les outils qui me parlent, et d’utiliser mes visions et mes clair-sens, les méditations, et la sylvothérapie.
En 2016, je me mets complètement à mon compte. Mon activité et mes services évoluent constamment avec moi. Ce chemin n’est pas linéaire.
En 2018, un voyage en Inde de 15 jours me bouleverse; mes capacités de canalisation s'affinent. De retour en Suisse, j'étouffe; je quitte Genève où je vis depuis 12 ans pour la montagne et la forêt. Je décide de ne plus voyager et de m'ancrer dans la présence et le lieu de vie paradisiaque qui m'a été amené par l'Univers.
En 2020, notre chemin sur Terre nous amène une épreuve initiatique collective: le Covid. La division et la séparation me sont insupportables. Comme tout le monde à un moment je me fais happée par tout ça, je participe à ce jeu d'oppositions extrêmes. Je vis un stress intense.
Alors je me retire de plus en plus dans la nature car pour moi c’est un appel à s’arrêter et à faire un gros travail sur mes ombres et celles du collectif.
Mes pratiques en forêt s’affinent, Je développe d’autres perceptions. Les esprits de la nature me parlent de plus en plus. En allant faire un atelier, je réalise que je pratique le chamanisme de manière intuitive. Je décide de me plonger dans une formation en herboristerie vibratoire. La nature est notre sanctuaire. Beaucoup de personnes en recherche de sens et de nature me sont envoyées. Le Covid est en fait un cadeau entrainant une nouvelle vague d’éveil… Merci!
Le monde vit une transition accélérée, et moi aussi j'évolue. Je sens l'appel de simplifier ce que je propose encore plus. Je suis aussi convaincue que le moment est venu d'incarner complètement notre spiritualité et d'utiliser nos différences comme une force.
En avril 2022, lors d’un bain sonore, j’entends l’appel de mes guides. "Tu dois retourner en Inde, il est temps."
Mon mental refuse. Je ne veux pas voyager, pour des raisons éthiques et aussi parce que je vis au paradis, dans la forêt, j’ai trouvé mon sanctuaire… J’ai toutes sortes d’excuses et de raisons…"ce sera trop intense, trop sale, bruyant, je ne vais jamais revenir, je ne serai plus la même personne, etc."
En juillet 2022, je suis éjectée de mon paradis. Je me retrouve dans un lieu de vie qui ne me convient absolument pas, c'est très inconfortable. Je découvre qu’on me demande de plus utiliser mes compétences en nettoyage de lieux, passages d’âmes, en lien avec la Terre, les esprits des arbres et des plantes. Je le fais avec résistance. Je ne comprends pas tout.
Mon meilleur ami mort en 1985 devient officiellement mon partenaire d’une autre dimension, mon co-équipier, mon ange gardien, mon soutien. Il l’a toujours été mais je ne le sentais pas toujours et surtout ce décès était plus une source de souffrance que de soutien. Notre relation se transforme. Tout ceci me préparait en fait à mon voyage en Inde, même si je ne le savais pas.
En septembre 2023, après une année d’inconfort et de travail sur mes résistances à faire confiance à la guidance de mon âme, à l’appel de mes guides, après avoir déconstruit mes excuses, je prends mon billet pour l’Inde.
Une énergie incroyable se met en place et je ne suis pas encore partie... Mon coeur sourit, mon âme danse.
Il me reste 2 mois en Suisse avant de m’envoler, mais quelque chose a déjà changé. L’esprit d’aventure? L’ouverture du coeur?
En novembre 2023, j’y suis. De manière étonnante, je me sens à la maison…. Je me laisse porter par les rencontres, par ce que mon âme me montre. C’est intense. Ce n’est pas toujours agréable. Mais c’est grand, c’est fort, c’est beau. Plus j’accepte de m’abandonner à la guidance de mon âme, plus les synchronicités et les cadeaux sont époustouflants. Je rencontre des âmes soeurs. Je reconnecte à des vies antérieures. Je récupère des bouts de moi.
La Terre mère me demande aussi du soutien pour purifier des lieux, aider à amener l'énergie de pardon et de compassion dans divers endroits et auprès de diverses personnes en vie ou des âmes errantes, victimes de conflits, ou de catastrophes naturelles. Je réponds à l’appel même si mon mental se demande “pourquoi moi?...c’est bizarre.”
Ma foi grandit. Je découvre encore d’autres outils, d’autres guides, d’autres enseignants, d’autres perceptions et d’autres manières de vivre. Je continue de déconstruire...et de désapprendre.
En mars 2024, je rentre en Suisse. J'essaie d'intégrer et d'appliquer ce que j'ai appris en Inde, même si ce n'est pas évident ici: lâcher un peu plus le besoin de contrôle, sentir que je suis en sécurité où que j'aille, à vivre plus dans le présent et à moins planifier, avancer le coeur ouvert.
L'Europe a plus d'égrégores de peur et de contrôle et moins de foi. Je suis là pour ancrer ça; je réconcilie peu à peu ce qui ce joue à l'intérieur de moi, pour l'offrir au monde.
Je sais que je suis ici pour enseigner, accompagner, éveiller, transmuter, etc. Je suis appelée à faire des ponts entre l’Europe et l’Inde et à travailler plus avec l’énergie de la mère divine, la Source et la Terre-Mère. Mon coeur s’est ouvert en grand. Mon approche s'oriente de plus en plus vers cela, aider Gaïa en guérissant nos coeurs. L'ouverture du coeur est la clé pour incarner notre partie divine, mais nos peurs prennent souvent le dessus.
A nous d’oser! A nous d’être courageux!
Et toi, qui es-tu? Qu’est-ce qui résonne dans ce texte? Réponds à ce questionnaire pour m’en dire plus!